Ce matin en me levant, j’avais comme un pressentiment. Cette journée n’allait pas se passer comme d’habitude. Peu importe ce qu’il allait se passer, je devais tout de même aller travailler. Je sortis de mon lit, et retrouva Aurore, ma femme, à la cuisine. Elle m’avait préparé des pancakes ; je l’embrassais et me servit une tasse de café. Après avoir prit mon déjeuner, je me préparais et partit au boulot. Je travaillais depuis quelques mois au ranch de Mr Eugène.  Avec Aurore, nous avions choisi de venir à Storybrook pour commencer une nouvelle vie ; notre château était un tas de décombre et nous n’avions plus rien à FantaisyLand. Nous avions vu en cette opportunité, une occasion de repartir du bon pied. Je quittais la maison, et lança un « a ce soir. »

Une fois au Ranch, mon patron me demanda si je pouvais lui rendre service. J’acceptais sans problème ; je m’entendais plutôt bien avec lui. Il m’envoya à l’hôtel de ville pour y déposer des papiers, l’achat de nouveaux chevaux entrainait la construction de nouveaux bâtiments, du coup il fallait un permis de construire. Je repris ma voiture, et me dirigea vers le centre ville. Je me garais devant le bâtiment, et pénétra dans les lieux. Face à moi, la secrétaire était pendue à son téléphone. Je patientais le temps qu’elle raccroche, et lui demande à quel étage je devais me rendre pour ce genre de papier. « Le 4ème étage Monsieur. » Je l’a remercia, et me dirigea vers l’ascenseur. J’appuyai sur le bouton pour l’appeler, et patienta devant. Lorsqu’il s’ouvrit, je rentrais à l’intérieur. Alors que les portes allaient se refermer, j’entendu un « attendez ! » J’avançais mon pied pour bloquer la porte ; et laissa entrer la jeune femme. Je relevais le visage, et mes yeux croisèrent les siens… ils étaient très beaux et attirants. Après avoir repris mes esprits, je demandais « quel étage ? » suivit d’un petit sourire.

J’appuyais sur l’étage indiqué par la jeune femme, et l’ascenseur se mit en route. Je ne pouvais détacher mon regard de cette jolie blonde ; c’était étrange comme sensation. J’étais lié à Aurore, pourtant cette fille me déstabilisait au plus au point. Nous n’avions pas décroché un mot ; mais ce ne serait tardé. L’ascenseur se stoppa d’un coup sec ; ce qui nous fit basculé. Je retiens la jeune femme par le bras ; et lui demanda : « ça va ? Ce fichu ascenseur vient de se bloquer. » J’appuyais sur le bouton d’alerte, au bout de plusieurs essais quelqu’un répondu. Mauvaise nouvelle, ou non, nous étions coincé pour une bonne heure !

Combien y'a-t-il de chance qu'un ascenseur tombe en panne le seul jour où je me rends à l'hôtel de ville ? À Storybrooke, on se pose toujours la question, si cela est normal, ou si quelqu'un à provoquer ceci ! Après tout, nous étions dans l'antre même de Regina... Les questions étaient tout à fait les bienvenues. Ou alors le destin avait décidé de me tester ? Car je devais l'avouer, cette jeune femme ne me laissait pas insensible. Nos regards n'avaient cessé de se chercher avant que ce fichu ascenseur ne s'arrête brutalement. Le fait de l'avoir touché, de l'avoir empêcher de tomber m'avait troublé.

Alors que je venais de raccrocher avec le mécanicien et que la nouvelle n'était pas très bonne ; je voyais très bien que la pauvre était dépitée. Elle avait rendez-vous avec Mme Le Maire. Regina comprendrait surement la situation, après tout, c'était un peu de sa faute ; elle aurait dû faire réviser son matériel ! « Ne vous inquiétez pas, Mme Mills comprendra. » Je voulus ajouta un « je suis certain qu'elle est se cache sous cette panne... » Mais je me retins. Mon regard parcouru, le corps tout entier de cette jolie blonde qui avait beaucoup d'atout pour elle.

Soudain, je me rendus compte que je ne m'étais pas présenté. Alors avec un sourire, j'ajoutais : « Je m'appelle Phillip Dreams ; enfin, on me connait plus souvent sous le pseudonyme de Prince Phillip. » Je marquais une légère pose, puis continuai « on va passer une heure ensemble, autant faire connaissance, le temps passera plus vite ». Je souriais à cette jeune femme tout en cherchant qui elle pouvait être... Lorsque la malédiction a été levée ; chacun des habitants de cette ville a découvert sa véritable identité. Je n'ai pas subi la malédiction, mais avec Aurore, nous avions envie de refaire notre vie ici, en compagnie de nos amis.