Depuis que ma grand-mère, m'avait offert ce bracelet afin que je ne puisse me transformer, je ne l'avais oublié que, une fois. Moi qui voudrais m'en passer, pas qu'il ne soit pas beau au contraire, mais j'aimerais tellement réussir à empêcher moi-même ma transformation...

Hier soir, j'ai voulu essayer et puis têtu comme je suis, rien ni personne, ne peut me faire abandonner. Mais, je n'ai pas réussi. Je me suis de nouveau transformé. Heureusement ce matin, à mon réveil, je ne me rappelais pas avoir fait du mal à quelqu'un, peut être encore ma soeur. Elle est la seule à avoir réussi à m'arrêter...

Ce matin, je me réveille en pleine forêt, au milieu de nulle part, du moins toujours à Storybrooke bien sûr. Ouvrant les paupières, la lumière qui passait à travers les arbres me fit mal aux yeux. Les frottants alors un peu, je vis où j'étais. C'était l'endroit où la plupart du temps, je viens pour réfléchir, me réfugier aussi. Me levant, je regarde autour de moi et baissa les yeux en sentant de l'air de ma peau. Je m'y ferai jamais.. J'étais nu. Soupirant, je commence à marcher vers chez moi, quand je vis à quelques pas de moi une jeune femme. Elle était sur mon passage, je sais que je suis plutôt dragueur, mais passé à côté d'une fille, nu, sans même faire attention à elle, je pense que ça serait trop fort, mais malgré tout, je ne suis pas comme ça.

Marchant alors vers celle-ci, je me mets derrière l'arbre qui était derrière elle et passa ma tête pour lui dire :

- Excusez-moi mademoiselle. Est-ce que ce serait possible d'avoir votre couverture s'il vous plaie ?

Je l'avais fait sursauter, normal, nous allons dire, quand quelqu'un est à fond dans quelque chose et qu'une autre personne vient la sortir de là d'un coup. J'aurais été à sa place, la personne se s'aurait pris surement mon poing dans la figure, petit réflexe je pense. La voyant alors m'observer et comprendre par la suite, je souris en la voyant rougir. Puis, elle secoua la couverture et me la donne à la suite. La remerciant avec gentillesse, je mets celle-ci, autour de ma taille et quand elle fut bien attachée, je me retire de l'arbre et lui dit en la regardant de bas en haut :

- Je suis vraiment désolé de vous avoir fait peur.

Tenant tout de même la couverture par précaution, je ne bouge plus et ajoute :

- Merci beaucoup pour la couverture. C'est gentil de votre par de me l'avoir donné

Voyant par la suite, le livre qu'elle au sol, je souris et le prend dans mes mains. Mais cela me fit perdre un peu le sourire, je vis que mes mains étaient écorchées, sûrement pour me défouler, je ne sais pas, je ne me rappelais pas de cela. Levant la tête vers celle-ci pas encore retourner, je prends toutes ses affaires dans mes mains et me releva pour lui dire :

- Très intéressant ce livre, vous verrez vous pourrez plus vous y décrocher par la suite. Tenez vos affaires, elles vont prendre l'humidité au sol.

Je lui tendis alors ses affaires, tout en espérant qu'elle ose se retourner afin que je puisse la voir mieux.

Toujours derrière elle, celle-ci ne voulait pas se tourner. Je trouvais cela normal à vrai dire, elle ne me connaissait pas, mais je n'étais pas un mec comme ça. Enfin, elle ne le savait pas.
Prenant ses affaires dans mes mains, je la vis se retourner vers moi enfin. Mon regard directement sur son visage, pour ne pas non plus qu'elle dise que je suis un profiteur. Mes yeux dans les siens, j'étais prise par surprise, je n'avais jamais vu une fille aussi magnifique. Sa peau était sans défaut, ses lèvres à vouloir embrasser et ses yeux, wouah!!! je ne vous dis même pas comment je dévorais cette jolie demoiselle du regard. Heureusement pour moi, je savais bien cacher cela derrière mon regard neutre.

Lui tendant ses affaires, celle-ci les pris et vu mes mains. Soupirant, j'aurais préféré qu'elle ne les voit pas, mais bon, trop tard.

- Rien de grave, de petites éraflures. Elles vont partir toute seule ne vous embêtez pas avec ça.

La laissant quand même regarder. Pour ma part, je la regardais elle, discrètement. Qu'est-ce qu'elle était belle. Puis celle-ci ce présenta. Le sourire aux lèvres, je la regarde dans les yeux et lui répond :

- Aucun soucis pour le tutoiement Jamilya, d'ailleurs, tu as un très jolie prénom. Moi c'est Tyler, je suis enchanté de faire ta connaissance, même si à vrai dire, j'aurais préféré dans une autre circonstance.

Cette demoiselle m'intriguait énormément, je n'avais d'ailleurs ressenti cela avec les autres filles, peut être aussi parce que la plupart que je connaissais, aurait voulu me voir sans couverture et ne serait pas timide devant moi. Et oui, les filles d'aventure, ne sont pas toujours les meilleures.

Après l'avoir écouté, celle-ci m'étonna. Ce qui me fit répondre :

Depuis un certain temps, c'est-à-dire ? Tu m'étonnes moi-même, alors qu'il est très rare, que des personnes y arrivent.

Les circonstances, non, elle n'était vraiment pas là. Comment ai-je fait pour rencontrer, une aussi jolie jeune femme, tout nu. Y fallait que ça, tombe sur moi... Enfin, elle ne m'oubliera pas comme ça, à moins que... Mais elle avait raison, fallait un début à tout et là, c'était vraiment un début spécial, je ne me reconnaissais pas devant elle, du moins, j'étais moi, même si je cachais tout de même des choses de moi-même. C'est vrai, à quoi ça sert de s'ouvrir si c'est pour souffrir et puis, je ne la reverrais peut-être pas.

Je la vois alors par la suite poser ses affaires dans son panier à pique-nique et la vois sortir de là, un torchon et par la suite y verser un peu d'eau dessus. La voyant alors s'approcher de moi, je serre les dents. Pourquoi ? Pourquoi ordinairement je ne fais pas cela et qu'a cet instant si. Mon regard sur elle, je l'écoute de nouveau et lui tendis mes mains par la suite avec le sourire :

- Allez s'y docteur, vous verrez, je n'ai rien de grave, ça ne me fait plus mal même.

- Tu me vouvoies de nouveau, tu n'aimes pas me tutoyer ?

Je la regarde et souris. Je n'étais pas mieux moi, je faisais les deux. Cette fille me perturbé que j'en perds mes moyens. Cela n'était pas normal.

Je la laisse alors faire sans rien dire, je l'observais plutôt, discrètement, mais avec un regard doux, que je n'ai presque jamais. Je m'étonne même, car sur le ton dont elle m'avait parlé, c'était miracle que je n'avais pas riposté. Et oui, je suis impulsif à cause de mon loup...

A sentir, le tissu sur ma main, ne me fit rien, c'est en sentant sa main frôlait la mienne, que je sens un frisson tout le long de mon corps. Le sourire aux lèvres, quand celle-ci leva ses yeux vers moi. Elle rougissait, cela me fit bizarre, mais plaisir, car ça signifié quelque chose. Je l'écoute alors par la suite et lui dit :

- Rougissais pas, ce n'est pas grave, au moins grâce à cette rencontre, j'ai fait une belle rencontre. Mais, si ça m'arrive de nouveau, peut être que je viendrais te voir de mon plaints grès, du moins si ça ne te dérange pas.

Je la regarde dans les yeux en disant cela et quand je voulais m'avancer pour lui caresser la joue, je me reteins, je la connaissais à peine, donc je n'avais pas à faire cela.

- Euh... Princesse calme ok... Déjà, tu ne sais pas comment je me suis fait ces blessures de un et de deux, je suis désolé de te l'apprendre, mais cela arrivera encore et toujours. La seule chose que je peux te dire c'est que c'est dans ma vie et mon destin donc je dois faire avoir. La prochaine fois, tant pis, je ne viendrais pas te voir, mais je disais ça simplement pour te revoir, mes mains je m'en fiche complètement, je peux les soigner moi-même. Je peux pas te promettre ça, tout peut arriver.

Oui, tout peut arriver pour un loup, surtout quand j'essaie de me contrôler, je peux le blesser moi-même pour ne pas blesser quelqu'un d'autre. Mais bon, cela elle le sera surement jamais. Ben quoi, je me vois mal lui dire, oui, cela m'arrivera toujours, parce que je suis un loup et seul un bracelet, que je n'ai pas d'ailleurs sur moi, me fait rester un être humain... Pff, je ne suis pas assez idiot pour la faire fuir comme cela. L'écoutant de nouveau, je croise les bras et lui répondit :

- Ce n'est pas grave, on s'emporte tous un peu comme cela. Je te pardonne.

Je ne relève pas sa dernière phrase, mais la garde dans un coin de ma tête pour en reparler tout à l'heure peut être. S'entend à la suite de l'air sur ma peau, je souris, j'avais complètement oublié que j'étais tout simplement avec un drap autour de moi. La regardant dans les yeux, je lui dis :

- Tu veux qu'on marche un peu ? Ma maison est par là, je m'habille et on pourra aller faire un tour si tu le souhaite.