Aujourd'hui c'était mon jour de congé, quel bonheur, du moins ça faisait du bien, mais pas pour le portefeuille, enfin bref. J'étais alors sur mon lit dans mes pensées, à regarder mon bracelet. Je me demandais si un jour, j'allais réussir à m'en sortir sans ce foutu bijoux. Tous mes essais ont été ratés, je me suis transformé à chaque fois, sans faire de blessé bien sûr. Et puis, ma soeur avait été mise au courant depuis peu par ma grand-mère et celle-ci nous en voulez. Pour ma part quand j'avais été mis au courant, j'avais directement compris et n'en avais pas voulut à ma grand-mère. Soupirant alors, j'entends quelqu'un toquait à ma porte. Me levant, je l'ouvris et la vu avec un sourire. La regardant dans les yeux, je lui dis :

- Tient, une revenante, que veux-tu ?

Je n'avais pas le sourire, ça c'était sûr. Elle avait fait la tête à notre grand-mère et aussi à moi. Parce que, elle n'avait pas su la vérité avant. Ce n'est qu'une gamine capricieuse. Or qu'est ce qu'elle pouvait m'énerver parfois. Ayant tout deux le même caractère en plus c'était plutôt serré. Soupirant de nouveau, je pris sur moi-même et laissa le passage pour la laissez passer.

étant à ma porte, je la regarde passer. Son sourire et ses paroles, m'énerves. J'avais envie pour vous dire de la jeter or de ma chambre. Mais, je ne fis rien, on devait discuter et c'est ce que, on allait faire. Fermant alors la porte derrière elle, je me tourne et la vis observer ma chambre. Oui c'était un petit peu le bazar. La voyant à la suite savoir sur mon lit, j'avance un peu et la regarde par la suite pour l'écouter et ensuite répondre :

- Je pense de quoi ? De ta réaction ou de ce que nous sommes ?

Je pense qu'elle parlait plus de ce que nous sommes. Et oui, nous sommes des loups, que veut-elle que je dis là-dessus. Même moi, je n'adorais pas cela, mais fallait si faire, même si j'avais toujours essayé de la contrôler depuis que je le sais. Soupirant, je vais m'asseoir à côté d'elle et posa l'une de mes mains sur ses mains qui étaient sur ses jambes.

- écoute Ruby, on est ainsi, malgré le fait, que l'on ne l'a pas choisi. On doit faire avec. Pour ce que j'en pense, je m'y suis fait, même si je t'avoue que j'essaie encore et toujours de le contrôler sans ce bracelet. Vais-je, y arriver un jour, bonne question. Mais je ne baisserai pas les bras.

Enlevant ma main d'elle, je regarde devant moi et lui demande à mon tour :

- Et toi, qu'est-ce que tu en pense ?

Je l'écoute attentivement et comprend ce qu'elle ressent. Au début, j'avais ressenti ça. Et encore aujourd'hui parfois ça m'arrive. Serrant les dents pour ne pas crier quand elle avoua qu'elle préférait mourir que de supporter ça. Je la regarde et me retient d'ailleurs de lui mettre une gifle. Elle n'avait pas le droit de dire cela, pas le droit de penser à la mort comme ça. Même si pour ma part, je n'ai pas encore tué grâce à ce bracelet autour de mon poignet, cette idée de me tuer, ne m'a pas traversé l'esprit, peut être aussi parce que mon bracelet est moins encombrant que sa cape rouge. Soupirant, mon regard toujours sur elle, je lui répondis doucement et avec gentillesse après une grande respiration :

- Ne dis pas ça Ruby, ne parle pas de la mort, comme si elle était proche. Oui on a une malédiction, oui elle est chiante, même à en péter un plomb et pourtant, il faut s'y faire malheureusement. J'ai eu cette malédiction avant toi... Et, pour être franc, c'est toi, en étant petite qui m'a fait ressaisir, sinon j'allais tuer quelqu'un, donc je t'en ai reconnaissant depuis déjà très longtemps. Même si ça ne se voit pas. Je suis là pour t'aider, si tu en a besoin.

Puis, elle me pris dans ses bras, je la laisse faire sans rien dire et l'écouta de nouveau pour enfin lui répondre en me reculant d'elle doucement :

-Je suis d'accord.

Avec le sourire est d'ailleurs non forcé, je lui tendis la main et lui dit :

- Je suis Tyler, je suis ton frère.

Je l'écoute toujours attentivement, d'ailleurs elle avait raison, comment l'aider ? Sans rien dire je continuais à l'écouter. Puis quand elle eue terminer, je soupire et lui dit alors pourquoi elle m'avait empêché de tuer quelqu'un.

- A vrai dire, j'avais à peux près 15 ans je pense. Et c'était la première fois que je n'avais pas mis mon bracelet, ce soir-là, logiquement on devait rentrer à deux de l'école, mais je ne voulais pas rentrer et tu m'as suivi. Comment je ne l'ai pas senti ou vu sachant que tu n'es pas discrète, mais ce soir-là, je me suis transformé et un homme se promenait, à ce que je me rappelle bien sûr. Et j'allais droit devant lui, pour le ... Et tu as criée mon prénom. Cela m'a arrêté direct et je me suis enfuit.

Le sourire aux lèvres, je la regarde. Grâce à elle je n'avais pas tué, grâce à elle je n'étais pas un meurtrier. La regardant toujours, je lui dis par la suite :

- Tu l'as tuée à cause de l'autre Régina. Ce n'est pas encore la même chose, tu peux y arriver Ruby, il faut juste de la volonté et le tour est joué.

Pour finir, notre discutions et remettre tout à zéro entre elle et moi. Elle se présenta après moi. Le sourire aux lèvres, j'avais, c'était d'ailleurs rare les fois, qu'elle me voit comme cela. Puis elle parla de ma chambre. J'éclate alors de rire et lui dit :

- Tu es bien ma soeur toi. Je ne tiens pas à inviter une fille ici. Enfin pour le moment. Et puis, je sais, c'est le bordel, mais quand j'aurais la motivation à ranger, je le ferai et d'ailleurs je t'appellerais pour que tu viens faire une inspection.

Lui faisant un clin d'oeil, je souris et entendit quelqu'un toqué à ma porte, me levant et ouvrit la porte, je vis notre grand-mère, elle me dit alors tout bas :

- Ruby est là.

Lui faisant signe de la tête, elle sourit et partit le long du couloir. Refermant la porte derrière moi, je me retourne vers Ruby et lui dit :

- Tu souhaites discuter comme ça, toute l'après-midi ou, tu veux aller quelque part ?

- Tu as beau être un loup Ruby, ça ne te donne pas le droit de tuer, même l'autre Reine que je ferais bien mon quatre heures. Bien sûr je parle de nourriture pas d'autre chose. Tu peux la haïr tu peux lui faire peur, mais ne devient pas comme elle. Et si, elle s'en reprend à toi, elle aura affaire à moi. Mais toi, avance, ne t'abaisse pas à sa faiblesse qui est de manipuler les gens et de faire d'eux ses esclaves.

Je baisse alors les yeux, quand elle dit que je n'étais pas là, lors qu'elle avait besoin de moi. A vrai dire, je m'en voulais même de trop. Relevant alors le regard devant moi, quand elle me prit dans ses bras. Je me recule d'elle et lui caressa la joue en lui disant :

- Je ne peux pas t'en vouloir Ruby, même si je suis rancunier et que j'ai un sale caractère, laissons pour une fois notre rancune de côté. Tu es ma soeur, tu fais partie de moi, tu es de mon sang après tout, je peux rien faire sans toi.

Je la regarde rire et sourit en regardant ma chambre. C'était si bordélique que ça...

- Je me suis calmé on va dire et si dans la forêt, j'ai rencontrée quelqu'un, mais c'est juste une connaissance, voir une amie. Mais rien de plus. Enfin si tu veux m'aider pour ma chambre, dit moi ce qu'il doit changer et autant le faire maintenant alors.

Ah.. Jamilya, très belle rencontre oui, même heureux d'avoir fait sa rencontre.. Cette fille, m'a fais changer à vrai dire, je n'ai plus envie d'aller voir autre part, même si entre elle et moi, il ne sait rien passé. Je ne sais pas, j'ai un sentiment bizarre, que je n'avais jamais eu au par-avant, mais bon peut importe, avec ce que je suis, il est or de question d'aller plus loin avec elle, je ne veux absolument pas lui faire de mal, au contraire, au fond de moi je veux la rendre heureuse.

Ma chère soeur, me rappela avant, quand on était inséparable. Cela faisait très longtemps j'avais l'impression. Le sourire aux lèvres, je lui dis :

- Oh, à voir si tu y arriveras cette fois-ci, pas sûr, tu sais.

La regardant toujours, j'ajoute à ses paroles :

- Je ne t'ai pas dit d'aller se promener chacun de notre côté, j'ai retrouvé ma soeur, autant profité à deux. Alors, exemple à choisir, chambre, qui n'est pas intéressant. Hum... La ville, on peut aller faire quelque boutique qui pourrait aller avec ta belle cape, j'ai eu mon salaire il y a trois jours, on peut en profiter un peu. Et je dis à grand-mère qu'on ne mange pas là ce soir, je t'invite au restaurant. Est-ce que cela te va mademoiselle ?

Je la regarde et sourit. Elle n'avait pas changé, toujours aussi curieuse, surtout sur ma vie personnelle. Et d'ailleurs, si elle ne lui plaie pas, je suis sûr qu'elle lui ferait savoir. Mais bon, je n'ai rien à cacher, il ne sait trop bien passé, enfin rien qu'il me sert de le cacher aujourd'hui.

- Des explications, j'en ai pas vraiment à vrai dire. Ce que je faisais dans la forêt. Euh.. Comment dire cela.. La nuit dernière avant le jour où je l'ai rencontré, je n'avais pas mis mon bracelet, je veux le contrôler, mais je n'ai pas réussi. Je te rassure je n'ai pas tué pendant cette nuit là, si cela m'arrive d'ailleurs, je pense que je ne me le pardonnerais jamais, à part si j'en ai vraiment envie et que cette personne l'aurait mérité. Ensuite, elle, elle lisait dans la forêt, au moins on a un point un commun, elle et moi, notre endroit pour nous détendre, ben c'est la forêt. Et on va dire que j'aurais pu je ne lui aurais pas parlé, mais on va dire que la c'était obligé, elle était du côté de la maison et j'étais nu. Je lui est donc demandé, sa couverture qu'elle a mie au sol, pour, on va dire me couvrir un peu. Et puis c'est tout, on a discuté point.

Je baisse alors les yeux pour dire à la suite :

- Dans tout les cas, je ferais tout pour ne pas la revoir. Ca serait, la mettre en danger dans le cas contraire.

Après un petit silence, ma soeur parla de ma chambre et ensuite de Jamilya. Je rigole à mon tour et ajouta à la suite :

- Je ne craque pas pour elle, je ne l'ai vu que une fois, le coup de foudre n'existe pas Ruby, du moins pas pour moi.

Du shopping, pourquoi avais-je proposais cela... Enfin au moins, cela allait faire une sortie avec ma soeur, que d'ailleurs ça fait très longtemps que j'en avais pas fait.

- Je n'ai pas peur c'est ta carte bleu, pas la mienne.

J'éclate de rire après lui avoir dit ça, puis répond pour finir :

Je l'espère aussi alors, mais si tu ne me l'as pas encore dit maintenant, c'est que c'est un homme, je me trompe ?