Raven Queen Arrivé le : 12/01/2014
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Avatar : Lucy Hale
Métier : Lycéenne
Où est-tu ? : à la recherche de mes origines, avec l'aide de ma meilleure amie et de ma famille de coeur, je découvrirais la vérité
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| | message posté par Raven Queen le Jeu 16 Jan - 3:33 | La rentrée avait eut lieu, et avec un nouveau livre de Gabriel qui était sortit. Encore un best seller. Tout le monde parlait autour de lui de ce nouveau livre qui faisait sensation. Il y avait des rumeurs qui disaient que l’écrivain mystère était une femme assez jeune pour pouvoir écrire sur ce genre de sujet, mais assez vieille quand même pour avoir un style si exceptionnel. Mine de circonstance, Gabriel n’affichait rien. Jusqu’à ce qu’il entende qu’un nouveau surveillant était là cette année, un gars super mignon. Gabriel voulait voir de quoi il retournait, très curieux de nature. Tout à coup, il sentit des mains sur sa taille, remonter et se poser sur ses yeux. Ces mains, il les connaissait.
-Kurt ? Que fais-tu ici ?
-Tu entends parler d’un super beau gars et tu fonces voir à quoi il ressemble ? Encore une chance que ce gars, c’est moi, autrement, j’aurais été jaloux.
-Toi ? Alors ton boulot, c’est…
Kurt sourit et lui fit un câlin affectif, il ne devait pas être trop démonstratif, mais tout le monde les regardait quand même. Gabriel rougit et soupira. Avec Kurt qui ne savait pas retenir ses instincts, il ne serait pas tranquille, tout le monde saurait qu’il était homosexuel, ET avec le nouveausurveillant. Il regarda Kurt.
-Si on nous pose la question, nous sommes cousins, d’accord ?
Gabriel n’était pas beaucoup aimé ici, il était trop beau pour être un mec, et tout le monde l’appelait « mademoiselle » . Il était habitué, mais Kurt voudrait le « venger » si on lui parlait mal, et il connaissait le caractère violent de son copain.
-Si tu veux, mais le soir, à la maison, on s’amusera tous les deux…
Tout à coup, il sentit son portable vibrer. Il regarda qui l’appelait, c’était son éditrice. Il décrocha et s’excusa auprès de son copain.
-Oui Hélène ? Pourquoi m’appèles tu ?
-On m’a demandé si tu voulais faire une interview, mais j’ai dis qu’il faudrait que tu gardes ton anonymat, même pour eux…
-Où est-ce que ce sera ? Et quand ?
-Vendredi, à 18h30…
-Je sortirais de sport… Il y a une douche la bas que je ne pue pas trop ?
-Tu prends trop soin de toi Gabriel… Oui, il y en a une… mais comment va t-on faire pour ton anonymat ?
-Je m’en occupe, ne t’inquiète pas…
Il raccrocha et regarda son copain. Il soupira et sortit le dernier livre qu’il avait écrit. Il aimait bien se relire, et bien sûr, c’était à chaque fois une édition limitée qu’il avait, avec une dédicace. Des filles l’interpellèrent et lui demandèrent comment il trouvait ce livre, qu’elles avaient adoré. Il était content d’apprendre que son livre plaisait, et fit un petit sourire, répondant qu’il aimait beaucoup le style. Gabriel alla chercher sa classe et se rendit compte qu’il se retrouvait dans la même classe que son premier amour, qui ne voulait en aucun cas parler de lui. Il soupira et se mit assit, son livre ouvert devant lui, attendant que tout le monde soit là. Il aperçut du coin de l’œil son petit ami et soupira. Jaloux et possessif, c’était la raison de sa présence ici, plus que dans un autre établissement. Les présentations commencèrent, les nouveaux professeurs, le nouveau surveillant, les nouvelles règles. Il avait son livre posé devant lui quand le professeur de français s’approcha de lui et regarda son livre, avec un sourire.
-Tu lis déjà ce livre ? C’est bien, nous allions l’étudier cette année…
Gabriel tressaillit, puis sourit, il avait hâte de voir la théorie qu’il avait mit en place sur la raison qui l’avait poussé à écrire telle ou telle phrase. Ça risquait d’être vraiment intéressant. La fin de la journée, Kurt n’était pas encore là, il devait finir sa journée. Gabriel était donc assit sur un banc, l’attendant quand il vit les trois hommes qui avaient voulu le violer. Il se mit à trembler et chercha à se cacher, ce qui attira l’attention des trois hommes qui s’approchèrent de lui et l’encerclèrent.
-Tu es seul cette fois, nous allons te faire comprendre ta douleur…
-Mais je n’ai rien fais…
Pour le faire taire, ils lui mirent un coup de poing dans le ventre. Pourquoi persistaient-ils à s’en prendre à lui ? Ils l’emmenèrent dans une petite allée sombre entre les établissements, et le déshabillèrent. Il pleurait, de honte, de peur, de douleur… Il entendit alors qu’un des garçons parlait. Il disait que ça ne plairait pas au « chef » s’ils s’en prenaient à son « chouchou » sans son autorisation. De quoi parlaient-ils ? En pleurs, Gabriel se fit violemment prendre par trois garçons, et il resta allongé par terre, recroquevillé sur lui-même, attendant qu’on le voie, qu’on l’entende. Kurt qui ne l’avait pas trouvé vint le voir après un moment et le vit allongé par terre, dans un piteux état. Il prit son long manteau et le posa sur lui, puis le déposa dans sa voiture, allongé à l’arrière. Kurt l’emmena à la maison et le déposa sur le canapé pendant qu’il faisait couler un bain. Gabriel avait autant de réaction qu’un ramollos dans Pokémon. Kurt s’inquiétait, son petit ami ne parlait pas du tout. Alors, il le regarda droit dans les yeux et lui dit.
-Ce n’est pas en restant dans le mutisme que ça va s’arranger, parle moi en, au moins à moi, ou alors à Hélène…
Gabriel ne bougeait plus, le fait même de respirer était très dur pour lui. Kurt le prit de nouveaudans ses bras et le déshabilla puis le mit dans l’eau chaude. Gabriel sembla alors se réveiller de sa torpeur, mais il était prit de tremblements convulsifs. Kurt le maintenait pour qu’il ne se fasse pas mal. Puis Gabriel se mit à pleurer dans les bras de Kurt, disant des mots que le surveillant ne comprit pas tout de suite.
-Chef… pas dire… Chouchou… pas dire… autorisation…
-Chut… mon amour, je suis là…
Gabriel se rendit alors enfin compte de la présence de Kurt près de lui. Il se colla à lui, le mouillant au passage. Kurt lui caressait le dos doucement pour le calmer, mais ce qu’avait dit son petit ami commençait à avoir un sens pour lui. Ils n’avaient pas osé… Si c’était eux qui avaient violé Gabriel, il leur ferait regretter. Il sortit l’écrivain de l’eau et le mit au lit, le couvrant pour qu’il n’attrape pas froid. Puis il lui murmura qu’il devait sortir. Gabriel remua, il ne voulait pas que son petit ami parte, il ne voulait pas être séparé de lui. Mais Kurt partit tout de même. Gabriel se leva difficilement et suivit son petit ami sans que celui-ci s’en doute. Kurt alla dans une ruelle qu’il connaissait bien, et toqua à une porte. On lui demanda un mot de passe.
-Crétin, c’est moi, Kurt…
-Ah pardon chef, je vous avais pas reconnu. Entrez…
La porte s’ouvrit sur Kurt, et Gabriel reconnu l’un de ses violeurs… Non, c’était impossible, pas Kurt, pas son Kurt… Il s’approcha et vit une lumière vers le sol. Une fenêtre ouverte, où il pouvait entendre la voix de Kurt. Il écouta alors la conversation.
-Je vous avais demandé de ne pas toucher Gabriel il me semble…
-Mais chef, il est si tentant…
-Pas de mais… Je vous avais demandé de faire semblant de l’agresser pour que je puisse m’approcher de lui… Vous serez punis tous les trois.
Gabriel ne tint plus et cria par la fenêtre.
-Tu m’as menti, tu as osé me mentir… Je te hais Kurt, ne t’approches plus jamais de moi, tu m’entends ?
Puis il partit en courant jusque chez lui et ferma tout à clé, même le verrou. Il ne voulait pas que Kurt rentre, ce qu’il essaya de faire d’ailleurs. Il téléphona alors à Hélène.
-Aides moi Hélène… Kurt veut me faire du mal…
-Je viens te chercher… Tu viendras chez moi cette nuit, et demain, nous irons ensemble pour l’interview… Tu as trouvé un moyen pour pas qu’on sache que c’est toi l’écrivain Mystère ?
-Oui… dépêche-toi Hélène.
Au bout de dix minutes, Hélène arriva en compagnie de la police. Kurt partit, jurant que Gabriel lui reviendrait. Hélène prit son protégé dans ses bras et le réconforta doucement. Elle l’emmena chez elle et il dormit sur le canapé, ne voulant pas la déranger plus qu’il ne l’avait fait. Le lendemain, Gabriel et Hélène allèrent au studio pour l’interview. Ils se dirigèrent vers l’endroit de l’interview et se rendirent compte qu’il s’agissait d’un studio télé. Quelle plaie, Gabriel n’aimait pas parler à la télé. Mais bon, il devrait faire avec. Ils entrèrent dans le studio, et une journaliste se précipita sur eux, et leur serra la main. S’adressant à Hélène, elle sourit et demanda.
-Alors c’est vous l’écrivain Mystère ?
-Non, l’écrivain Mystère n’a pas pu venir, elle a donc envoyé son sujet d’inspiration à la place, qui vous parlera aussi bien qu’elle de ses livres.
-Bonjour, je m’appèle Gabriel…
Gabriel passa sa main dans ses cheveux en soupirant. Il espérait que cette histoire se passerait bien.
-Très bien… Allons nous asseoir, l’émission va commencer…
-Je vous suis…
La journaliste alla s’asseoir dans un fauteuil confortable. Devant elle se trouvait une petite table avec les romans de Gabriel, et un autre fauteuil. Gabriel s’assit dans le second et attendit que l’émission commence. Dés qu’elle débuta, la journaliste commença alors à parler.
-Bonjour nous sommes rassemblés ici pour parler de l’écrivain Mystère ainsi que de ses livres. Elle s’excuse, elle est très occupée, mais son sujet d’écriture a bien voulu venir à sa place. Gabriel… Bonjour…
-Bonjour…
-Bien, Gabriel, dites-nous tout, qui est l’écrivain Mystère, comment la connaissez-vous ?
-Nous sommes amis d’enfance… Mais je ne vous dirais rien d’autre sur elle, si elle voulu gardé son anonymat, c’est pour une bonne raison.
-A t-elle un surnom, plus court que l’écrivain Mystère ?
-Oui… je l’appèle… Ange…
Ce nom lui était venu comme ça, pourquoi Ange, il ne savait pas, mais bon, ce n’était pas un problème. L’interview continua une heure sur son nouveau roman. Il annonça que les deux héros allaient se séparer dans le prochain roman, car lui et son petit ami étaient séparés désormais. Il rentra enfin chez lui et fit changer les serrures pour être tranquille. Il ne savait pas encore s’il devait retourner en cours ou pas, il ne voulait pas y voir Kurt.
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