Raven Queen Arrivé le : 12/01/2014
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Avatar : Lucy Hale
Métier : Lycéenne
Où est-tu ? : à la recherche de mes origines, avec l'aide de ma meilleure amie et de ma famille de coeur, je découvrirais la vérité
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| | message posté par Raven Queen le Jeu 16 Jan - 4:01 | Voilà un an que Gabriel et Bruno étaient ensemble et ils étaient toujours aussi amoureux l’un de l’autre. Seul petit ennui, à cause de son travail, Bruno n’était pas souvent aux côtés de son amant. Mais Gabriel avait ses cours et son travail. Kurt ne s’était toujours pas manifesté, et Gabriel s’attendait toujours à le voir à chaque coin de rue. Depuis peu, Gabriel avait une envie… Une envie d’enfant… Et il avait fait des démarches pour adopter une petite fille. Il savait que ce n’était pas pour l’immédiat, mais il avait un autre désir également. Bien qu’il ait du mal à se faire à cette idée, les ébats violents avec Kurt lui manquaient. Bruno était toujours gentil, peut-être même trop. Donc dans l’après-midi, il allait prendre rendez-vous pour augmenter les ébats de Bruno, il allait se faire percer les tétons. Il savait que ça ferait mal, mais par la suite, ça servirait pour une vie sexuelle encore plus exaltante. Il rangea ses affaires de cours d’un geste las et sortit son nouveau roman. Son professeur de français lui fit signe de le suivre. Même pas le temps de lire. Gabriel poussa un soupire et suivit son professeur.
-Gabriel, j’aimerais rencontrer Ange… je…
-Je suis désolé, mais elle ne peut vraiment pas.
-C’est son nouveau livre que tu as en main, non ? J’ai voulu l’acheter, mais tous les magasins où je suis allé étaient en rupture de stock.
-Elle m’en donne toujours un, quand j’aurais fini de le lire, je… je vous le prêterais…
-Merci Gabriel.
De bonheur, son professeur posa ses lèvres contre les siennes, et Gabriel le repoussa et essuya ses lèvres… Puis il partit en courant. Il avait de retourner en cours de français désormais. Il marcha rapidement, ne se rendant pas compte qu’on le suivait. Il trouva un magasin qui avait l’air plutôt pas mal et alla prendre rendez-vous. Quand il sortit pour aller voir le nouveau film de son amant, la personne qui le suivait entra dans le magasin. Il s’agissait de Kurt qui voulait avoir Gabriel, de gré ou de force. Et là, ce sera de force.
-Excusez-moi… Pouvez-vous ajouter un petit quelque chose à ce que vient de demander ce jeune homme qui vient de partir ?
-Je ne sais pas…
Kurt sortit une liasse de billets et le vendeur accepta.
-Bon, voilà ce que vous allez faire…
Et Kurt lui expliqua ce qu’il attendait de lui. Alors que Gabriel regardait le film au cinéma bien seul, il vit qu’on l’appelait. C’était l’agence d’adoption. Il sortit de la salle et répondit.
-Oui, Gabriel Sratck à l’appareil.
-Bonjour, nous avons une enfant qui correspond à vos critères, quand voulez vous venir ?
-Samedi après-midi, cela vous convient-il ?
-Parfait…
Gabriel, heureux, entra dans la salle de cinéma sans se douter de ce qui se tramait dans son dos. Il rentra heureux chez lui à la fin du film. Son téléphone sonna un peu plus tard, c’était Bruno. Il décrocha, un large sourire aux lèvres.
-Bonjour mon amour…
-Bonsoir Bruno… Quand rentres-tu ?
-Euh… Le film va durer plus longtemps que prévu, tu peux venir lundi ici ?
-Si tu veux… Mais… j’aurais des surprises pour toi mon amour…
-Des surprises ? J’ai hâte à lundi alors… Je te laisse mon ange, dors bien. Je t’aime.
-Bonne journée, je t’aime aussi. Au revoir.
Et il raccrocha, le cœur léger. Le lendemain, après les cours, il se dirigea vers le magasin de la veille, s’étant préparé à la douleur à venir. Arrivé, L’homme lui dit de se mettre à son aise et de se mettre torse nu. Gabriel se mit assit sur un fauteuil confortable, et enleva le haut. L’homme lui dit qu’il devait faire pointer ses tétons, car ce serait mieux. Gabriel se toucha donc pour qu’ils pointent, et quand ce fut fait, il détourna le regard pendant que l’homme lui perçait les tétons. Il gémit de douleur, se mordillant les lèvres, les yeux fermés. Il soupira, c’était fini, il avait choisit des boucles avec une petite clochette au bout. Bruno l’entendrait quand il lui ferait l’amour. L’homme lui dit qu’il devrait faire tourner les pierçings pendant un temps, le temps de la cicatrisation, et qu’après, il pourrait s’en servir pour de bon, tirer dessus s’il voulait. Gabriel sourit et paya l’homme puis sortit après s’être rhabillé. C’était étrange de sentir ces anneaux sur lui. Il passa sa main dessus, à travers sa chemise. Il gémit doucement, et plaqua ses mains sur sa bouche. Tout le monde le regardait. Il rentra vite chez lui, et se déshabilla pour prendre un bain. Il se regarda dans le miroir, et s’admira. Il fit tinter une clochette pendant que l’eau coulait. Tout à coup, il entendit la porte d’entrée s’ouvrir, il regarda vers la porte qui s’ouvrit sur Kurt. Il avait un boîtier à la main, et les yeux baladeurs sur le corps nu et si excitant de son ex petit ami.
-Kurt, sors d’ici tout de suite, je ne veux pas que tu viennes… Ne me regarde pas.
Gabriel tenta de cacher son corps, mais il vit que Kurt tournait un bouton sur son boîtier. Alors il vit les clochettes à ses tétons se lever peu à peu, comme attiré par l’inox, et pour ne pas qu’ils soient arrachés, il les suivit. Il tenta de se décrocher, mais il n’y arrivait pas. Il était à genoux, le torse collé au mur, les fesses en l’air. Il sentit la main de Kurt parcourir son échine, et il frissonna. La voix de Kurt se fit entendre doucement à son oreille.
-Tu oses te faire percer pour un autre, alors que je te l’ai si souvent demandé ?
-Laisses-moi Kurt, laisse-moi tranquille… Sors d’ici…
IL sentit alors un doigt le pénétrer, et il tenta de donner un coup de poing, mais Kurt le bloqua, et mit son bras dans son dos.
-Ne me forces pas à te faire mal mon amour… Je te veux pour moi… Ne me laisse pas pour cet acteur lubrique…
Il enfila un second, puis un troisième doigt en Gabriel, qui gémit, bien malgré lui, de plaisir. Kurt avait toujours été si doué avec lui, pour lui faire l’amour. Mais il ne voulait pas que Kurt le touche. Il tenta les coups de pieds, il tenta de se débattre comme il le pouvait, mais rien ne marchait. Kurt enleva enfin ses doigts, qu’il remplaça par sa verge, jouant en même temps avec celle de son ex. Gabriel gémit de plaisir et de douleur, les mouvements de Kurt en lui étaient puissants et brusques.
-Kurt, s’il te plait, ne… ne fais pas ça…
Mais Kurt continua de plus belle, jusqu’à ce qu’il jouisse, mais il ne se retira pas tant que Gabriel n’avait pas jouis à son tour. Il lui laissa un suçon sur la nuque et se retira enfin, il retourna vers son boîtier et libéra Gabriel, qui tomba à genoux dans l’eau, haletant.
-Kurt… pourquoi ? Comment ?
-Pourquoi ? Parce que je t’aime, et que je te veux pour moi, et comment ? C’est simple, il y a un aimant dans tes pierçings et ils sont contrôlés par ce boîtier. Je te le laisse si tu veux t’amuser, j’en ai un autre à la maison, plus puissant que celui-ci. A bientôt mon amour, je reviendrais jouer un peu avec toi…
-Pas question, ne t’approche plus de moi…
Kurt sourit et partit de la maison, en fermant bien derrière lui. Gabriel était effondré, et pleurait, les genoux repliés contre sa poitrine douloureuse. Il ne put rien faire de la journée, ni manger, ni dormir. Le lendemain après midi, il dut prendre sur lui pour aller voir celle qui allait devenir sa fille. La demande expresse qu’il avait faite était qu’elle ne devait pas avoir d’aversion pour les hommes, et particulièrement pour les hommes en couple, et c’était à peu près tout. Il arriva à l’orphelinat et entra. Le directeur l’accueillit en personne. Il lui parla d’une petite fille 6 ans, nommée Victoria, pas très sociable, mais qui aimait beaucoup lire les livres de Ange. Il eut un petit sourire et demanda à la voir. Le directeur l’amena à la bibliothèque. Il vit alors une jeune fille rousse, assise à même le sol, qui lisait un livre. Elle était entourée de nombreux livres. Il s’approcha doucement de la jeune fille en souriant.
-Bonjour Victoria, je m’appèle Gabriel
L’enfant leva les yeux vers lui, un petit sourire aux lèvres, et retourna à sa lecture. Gabriel sourit à cette réaction, il avait exactement la même. Il sortit de son sac son nouveau roman et le tendit à la jeune fille.
-Voici le dernier livre de Ange… Il sort demain… Tu veux lire ?
-Où l’avez vous eut ?
-Je t’expliquerais quand on sera chez moi ma belle, tu veux bien habiter chez moi ?
-Vous êtes qui ?
-Gabriel Sratck. Je suis le modèle d’Ange…
L’enfant ouvrit la bouche, puis la referma, se leva et prit la main de Gabriel.
-Je vais rencontrer Ange dis ?
-Bien sûr… Va prendre tes affaires, on va chez moi…
L’enfant courut chercher ses affaires, constitués de quelques vêtements, une peluche et des livres. Il décida qu’il aimait bien l’enfant, et qu’il en ferait quelqu’un de bien. IL prit ses bagages, et marcha avec elle qui tenait sa peluche et quelques livres.
-C’est encore loin ?
-Non, nous sommes presque arrivés, je…
Gabriel s’arrêta net, des personnes qu’il avait voulu oublier se trouvaient face à lui.
-Papa ? Maman ? Guillaume ? Maxence ? Que faites-vous là ?
-Gabriel, que vas-tu faire avec cette petite fille ?
-Ce ne sont pas tes oignons ! Suis-moi Victoria.
-Oui…
La mère de Gabriel n’en revenait pas, pas lui, pas son fils… Il ne pouvait pas. Elle appela la police, un gros poids sur le cœur.
-Allô, la police ? Mon fils aime les petites filles, je ne veux pas qu’il leur nuise, pouvez vous venir ?
Gabriel arriva chez lui, et dit alors à sa charmante fille adoptive.
-Va prendre un bain, et lundi, nous partons en Amérique.
Il sourit et laissa la petite fille aller dans la salle de bain. Il soupira, et alla poser les affaires de Victoria dans la chambre qu’il lui avait préparée. IL entendit alors la police à travers un haut-parleur. Dehors, des voitures de police encerclaient sa maison, une policière, toute jeune, était assise dans une voiture et regardait un magasine people tout en mâchant un chewing-gum. Elle remarqua alors à une page la maison encerclée et alla voir la mère de Gabriel et le chef de l’intervention.
-Dites, ce serait pas cette maison là ? Si oui, le gars qui habite là n’aime pas les petites filles, c’est un gay qui s’affiche ouvertement avec des hommes. C’est le petit ami de Bruno Lacroix.
-Ne dites pas de bêtises, si mon fils était gay, je l’aurais su. Je suis sa mère…
Gabriel sortit, ayant entendu la conversation et amena une photo de lui, dans les bras de Bruno, l’embrassant.
-Merci de cette visite et ne revenez pas, merci… Je viens d’adopter Victoria, je vais pas en faire un jouet… Si vous voulez bien m’excuser, je dois aller préparer mes bagages, je vais bientôt partir en voyage…
Il rentra chez lui en reprenant la photo, et vit la petite fille sortir de la salle de bain, enveloppée dans une serviette, qui regardait Gabriel. Il s’accroupit près d’elle et lui caressa doucement le visage.
-Vicky… Je suis Ange… C’est moi qui aie écrit tous ces livres, mais tu gardes ça secret, d’accord ?
-D’accord… Mais… Dis… Je peux t’appeler « papa » ?
-Non, je suis plus féminin que masculin, même si mon corps est indéniablement celui d’un homme. Non, appèles moi plutôt « maman » !
-D’accord maman…
L’enfant se mit à rire de bon cœur, et alla se sécher et s’habiller pour mieux lire le roman de celui qui était désormais sa maman. |
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